Respecter son corps

À l’heure où j’écris cet article qui, je l’espère, vous sera autant utile qu’à moi (j’avoue que je l’écris aussi pour moi), je suis en train d’arrêter les somnifères et c’est un pas de plus vers le respect de soi.
J’aurais pu intituler cet article se respecter, mais je pense que pour se respecter soi-même, il faut commencer par respecter son corps. Ici, je vais développer quelques points essentiels pour aller vers un respect corporel qui conduira à un meilleur respect de soi-même. Après tout, tout commence par le corps vu que c’est notre temple sur Terre.
Arrêter de se faire du mal.
Heu, mais de quoi est-ce qu’elle parle ? Je ne m’automutile pas !
Bien que ce premier point peut intéresser les personnes qui souffrent d’automutilation, ici, il est aussi question d’arrêter de faire souffrir notre corps dans notre quotidien d’une manière quasi aveugle pour nous-même. Je ne dis pas que cela concerne tout le monde. Cependant, cette partie pourra en aider plus de un à ouvrir les yeux sur le fait que l’on peut aussi malmener son corps sans même s’en rendre compte.
Combien de fois avez-vous fait des choses alors que vous aviez de la fièvre et que votre corps demandait du repos ? Oui, dans la vie que nous menons, il faut s’occuper des enfants, de la maison, assurer au travail, etc. Donc, être malade ? Difficile quand on a de nombreuses responsabilités. Et pourtant ! Votre corps a des limites et il est important d’écouter ses limites.
Respecter son corps, c’est arrêter de lui imposer des choses qui lui font mal. C’est respecter ses limites parce que le corps n’est pas une machine. Le corps est un être vivant qui recherche son équilibre, maintient un équilibre pour que nous puissions être bien et qui ne peut pas être programmé comme un robot.
Par exemple, vous pouvez malmener votre corps en faisant un régime drastique. Résultat ? Votre corps va reprendre les kilos perdus (si difficilement) parce que vous l’aurez mis en mode survie. Le corps est programmé pour éviter le mode survie. Pour votre survie sur Terre.
Je vais prendre l’exemple des régimes soupe soi-disant brûle graisse qui font fondre les kilos. Le corps le vit comme une agression. Donc, il va réagir dès qu’il en aura l’occasion. Il reprendra son équilibre à l’arrêt du régime et vous, vous aurez la sensation qu’il est votre pire ennemi. Commence alors le cycle de l’effet yo-yo ! Ceci est un exemple et il en existe pleins.
Arrêtez d’imposer à votre corps des choses qui le font souffrir.
Stop aux objectifs qui impactent votre corps !
Je vais vous citer un autre exemple : l’objectif d’avoir un corps musclé. OK, il n’y a aucun mal à faire du sport… quand on respecte son corps !
Les personnes qui ont des objectifs du style je veux être musclé en un mois se fixent des objectifs que l’on peut identifier comme irréaliste. Alors, on se dit que l’objectif est trop élevé. Mais, combien ne se fixent pas des objectifs qui ne sont pas en correlation avec ce que le corps peut fournir ?
Cela varie d’une personne à d’autre. Il faut retenir que chaque corps est unique.
Je reprends mon exemple de régime. Se fixer un objectif réaliste (genre 2/3 kilos par mois) est très bien pour suivre sa progression et voir que l’on va dans le bon sens. Mais, que faire si l’on a repris un kilo au lieu d’en perdre ? Que faire si ce corps n’est pas musclé au bout de trois mois ? Je le répète : chaque corps est unique. Votre corps est unique et ne réagira pas comme quelqu’un d’autre.
Vous avez perdu 5 kilos ou vous avez atteint votre objectif ? Super. Retenez néanmoins que, comme déjà dit, le corps n’est pas un robot que l’on peut reprogrammer. Il est vivant. Il y a des millions d’interactions chimiques qui se déroulent tout le long de la journée et de votre vie.
Alors, faites attention avec les objectifs à atteindre quand cela touche votre corps.
Répondre à ses besoins primaires
Pourquoi n’ai-je pas parlé de ça en premier ? Il me semblait important que je développe les deux points ci-dessus avant d’en arriver à cette troisième partie. Car, elle semble évidente pour tout le monde. Mais, nous n’y pensons pas souvent quand on a une vie bien chargée.
On se dit : je mangerai plus tard parce que j’ai du travail. On se dit : je dormirai davantage le week-end. On se dit un tas de trucs comme ça et résultat : on ne respecte pas les besoins du corps. Ça vous paraît anodin ? Ça ne l’est pas et pourtant, nous ne répondons pas toujours aux besoins de notre corps à cause de la vie occidentale que nous menons.
Je ne dis pas que l’on ne peut pas dormir moins la semaine. Je dis simplement qu’il est tout de même important de respecter tous les besoins fondamentaux du corps autant que faire se peut.
Je ne vais pas lister les besoins de base. Vous les connaissez. Mais à cela s’ajoute : se reposer, faire une sieste quand on en ressent le besoin, manger quelque chose (exemple : un fruit) même quand ce n’est pas l’heure de manger, respecter sa sensation de satiété quand on est à table pour ne pas surcharger l’estomac (et donc, votre corps), etc.
Les besoins de base ne sont pas juste boire, manger et dormir. Votre corps a des besoins qui évoluent le long de la journée et là, on arrive au point suivant : respecter son biorythme.
Respecter son biorythme
Le biorythme est le rythme naturel du corps. Il évolue dans la journée, dans la semaine et dans les mois de l’année. On connaît bien le fait d’être débordant d’énergie en été et d’être plus fatigué en hiver.
C’est le biorythme du corps.
Il évolue. Pour le respecter, il faut commencer par connaître son biorythme. Si vous le désirez, vous pouvez noter comment vous vous sentez, observer votre corps sur quelques jours dans un carnet pour mieux identifier votre biorythme. Peut-être que vous êtes plus actif le soir que le matin ? Peut-être que 8 heures de sommeil vous suffisent là où il en faut 10 à d’autres ?
Pour respecter son biorythme, il suffit : être à l’écoute de son corps (pas seulement pour voir ce dont il a besoin) et évaluer le long de la journée.
Je suppose que vous connaissez déjà bien votre biorythme. Cependant, il évolue tout le long de la vie. Aussi, on n’a plus la même énergie à 20 ans qu’à 30 ans. Malheureusement, la société actuelle attend de nous que nous soyons performant à tout âge. Ce n’est pas possible. Donc, posez vos limites et apprenez à respecter votre rythme.
C’est ainsi que vous allez vers le respect du corps.
Quand la pleine conscience aide
C’est quelque chose de très simple que j’utilise pour écouter mon corps et le respecter. Comme expliqué, les besoins évoluent. Mais, comment savoir alors ? Il suffit d’utiliser la pleine conscience !
Comment ? Il vous suffit de vous arrêter deux minutes (pas plus vous savez) en vous posant la question suivante : ici et maintenant, de quoi ai-je besoin ou envie ? C’est très simple à faire et deux minutes, ce n’est pas long dans une journée. Vous sentirez qu’une bonne douche vous fera du bien, que vous avez faim ou avez besoin de repos. Répondez à vos besoins et écoutez ce que votre corps vous envoie par le biais de votre esprit comme message pour dire ce dont vous et lui avez besoin.
N’oubliez pas : votre corps est une partie de vous. Vous n’êtes pas votre corps mais votre corps est vous. Le respecter, c’est s’unir à lui.
La pleine conscience nous aide.
En résumé
- En apprenant à ne pas trop imposer à votre corps, vous allez être à son écoute.
- En vous disant que les objectifs sont juste des indicateurs et rien de plus, vous comprenez que votre corps n’est pas une machine
- Les besoins évoluent et si on ne les respecte pas, le corps en souffre. Pour respecter son corps, il faut répondre à ses besoins.
- Apprendre à connaître son biorythme et à le suivre est un point essentiel pour être en harmonie et en équilibre.
- La pleine conscience vous aidera à vous unir à votre corps et, du coup, à le respecter.
Merci d’avoir lu cet article et j’espère qu’il a pu vous éclairer.
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