Addiction : je vais un peu attendre

Je ne me sens pas super bien en ce moment. Besoin de me soigner, de prendre soin de moi pour veiller à ma santé. J’ai pris conscience il y a 4 jours que mon cerveau a sacrément été endommagé à cause des drogues (et notamment la coke prise en injection) que j’ai consommé pendant pas mal de temps. Ici, je me livre.
Alors, évidemment, j’ai bien envie de récrire mon livre sur l’addiction puisque je continue d’en apprendre chaque jour sur mon propre rétablissement. Je continue d’avancer, de vivre, d’aller vers une vie fabuleuse car il n’y a plus de drogues justement. Ni d’alcool d’ailleurs. Même pas une coupe de champagne au nouvel an et ça ne me manque absolument pas.
Mais, il faut que je me remette sur pied et ça, ça va prendre encore des mois. J’ai écrit dans mon journal et j’ai noté les éléments suivants pour que mon cerveau retrouve un fonctionnement normal :
- Bien manger.
- Bien dormir.
- Me reposer.
- Me chouchouter.
- Méditer.
- Faire de la cohérence cardiaque tous les jours.
- Prendre les compléments alimentaires suivants pour restaurer la neurochimie de base : tryptophane (pour la sérotonine et la mélatonine), tyrosine (pour la dopamine et la noradrénaline), magnésium (pour l’équilibre du système nerveux) et des vitamines qui sont les cofacteurs des compléments cités.
Je donne déjà des éléments dont je vais parler dans l’ouvrage que je vais écrire plus tard pour arrêter de se droguer et de boire de l’alcool.
Alors, pour cet ouvrage, il y aura un nouveau titre (titre provisoire : j’arrête de boire et de me droguer définitivement) et il va être structuré complètement différemment que le livre que j’ai déjà écrit (et qui est une vraie merde… soyons clair). Il va être clairement très pratique. Je vais bien sûr expliquer le processus de dépendance dans la première partie de l’ouvrage. Mais, je vais surtout donner des clés, des techniques, des outils dans la deuxième partie de l’ouvrage pour en finir vraiment avec la drogue et l’alcool.
C’est mon but. Mais, avant de faire ça, de l’écrire correctement (ben oui, il ne suffit pas de bien écrire, encore faut-il bien structurer son livre), je vais me concentrer sur mon propre rétablissement physique et neurochimique.
Je ne pensais pas que la drogue (et surtout l’injection intraveineuse) allait provoquer autant de dégâts sur mon cerveau. Oui, les gens le savent. Mais ceux qui sont justement dans le déni, ce sont les dépendants eux-mêmes.
Cependant, je clôturerai cet article sur cette phrase : le rétablissement n’est pas une destination, c’est un chemin.
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