Le lâcher prise


Pour vous dire la vérité, je rédige cet article mais je suis toujours en train d’apprendre à lâcher prise. Et le lâcher prise n’est pas si facile que ça quand on cherche à tout contrôler.

Pourtant dans la vie et dans certaines situations, il est nécessaire de lâcher prise pour son bien.

Cet article est davantage une introduction au lâcher prise qu’une analyse profonde. Pour aller plus loin, vous pouvez consulter le site d’Amazon pour trouver des ouvrages sur le sujet mais rien ne vous empêche de lire cet article pour débuter.

Qu’est-ce que le lâcher prise ?

Le lâcher prise est l’inverse du contrôle. La majeure partie du temps, tout le monde essaie de contrôler. Le contrôle rassure. Il donne l’impression d’avoir du pouvoir sur une situation donnée ou sur quelqu’un.

Par exemple (même si je suis aussi dans le contrôle bien souvent), j’ai une sœur aînée qui me dit que faire dans ma vie dans les différentes situations que je traverse. Elle pense savoir mieux que moi ce que je dois faire et j’avoue que c’est fatiguant pour moi.
Ne sachant pas comment faire pour calmer les choses, je dis oui à ce qu’elle me dit mais j’applique ce que moi, je ressens.

Elle cherche à être bienveillante à mon égard mais c’est des tu dois faire ceci ou encore, il faut que tu fasses ça et ça.

Je pense que vous avez vous aussi quelqu’un de votre entourage (famille ou amis) qui se comporte de la même manière.

Mais la première chose à savoir est que l’on ne peut pas contrôler tout ce qui est extérieur à soi.

Votre pouvoir est sur vous-même. Pas sur le reste.

Pour reprendre l’exemple avec ma sœur, je ne peux que lâcher prise car je n’aurai jamais un contrôle sur la manière dont elle agit à mon égard.

Ce n’est pas toujours facile. Alors, voyons ce sur quoi nous n’avons pas le contrôle :

  • Les autres (leurs comportements et leurs réactions)
  • Les événements de la vie (perte d’un emploi par exemple ou maladie)
  • Le temps
  • les difficultés que vos proches traversent
  • Le monde extérieur en général

En fait, c’est simple: vous avez le pouvoir de ne contrôler que vous-même. Pas le reste.

Du coup, pour lâcher prise, il suffit de cesser à vouloir tout contrôler. Évidemment, cela est plus simple à dire qu’à faire.

Comment lâcher prise ?

La première clé à connaître est l’acceptation. 

L’acceptation est la clé. 

Exemple : vous avez un proche qui est un fou du volant et à chaque fois qu’il prend sa voiture, il roule à 100 à l’heure sans se soucier des risques qu’il encoure (pour lui comme pour les autres). Vous pouvez lui répéter inlassablement des choses comme tu roules trop vite ou encore arrête !!!, cela ressemblera à remplir d’eau un vase troué. L’eau sortira par les trous.

Alors, comment faire ? Vous pouvez avoir une discussion avec ce proche sur vos craintes et lui donner des conseils. Mais après, lâchez prise sur son comportement qui vous inquiète.

En aucun cas, vous ne pourrez le changer. Même si vous le souhaitez.

Toutefois, vous êtes libre de parler avec lui mais arrêtez-vous à ça.

C’est ça le lâcher prise. Pas évident, il est vrai.

Un autre aspect du lâcher prise est le suivant : on ne donne pas l’heure à quelqu’un qui ne l’a pas demandé.

Ce que je veux dire par là, c’est que l’on peut dire à quelqu’un, je suis là si tu as besoin mais ne pas le forcer à franchir la porte. Juste être présent et accepter ce qu’il se passe autour de vous.

Vous ou un de vos proches souffre d’une maladie ? Là encore, on en revient à l’acceptation. Vous ne pouvez pas contrôler le fait de tomber malade et de guérir si c’est une maladie aussi grave que le cancer. Et bien que ce soit très compliqué à ce moment-là de lâcher prise, faites ceci : posez les actes et confier les résultats à l’univers (ou à Dieu si vous êtes croyant).

Vous n’avez aucune emprise sur les résultats et l’avenir. Mais rien ne vous empêche de faire ce qu’il faut faire. Lâchez prise sur les résultats.

Je vais partager avec vous quelque chose que je fais quand je dois lâcher prise et que je n’arrive pas à le faire : la prière de la sérénité. C’est la suivante :

Mon Dieu, donne-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer
Le courage de changer les choses que je peux
Et la sagesse d’en connaître la différence

Peu importe d’où vient cette prière et peu importe si vous êtes croyant ou athée (dans ce cas, changez le mot dieu par ce que vous voulez), cette prière permet de se recentrer sur soi-même et de faire le point sur ce que l’on doit accepter et sur ce que l’on peut changer.

Je médite avec cette prière. Je la récite dans ma tête et je me dis ceci : ok, que dois-je accepter ? Et qu’est-ce que je peux changer ?

Je partage cela avec vous en espérant que cela puisse vous aider.

Et maintenant : à vos commentaires !

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